Le tribunal des profs en délire

Nous sommes partout...ne résiste pas.

Grouchy a écrit:

Nous sommes partout...ne résiste pas.

Les profs, les vaches, l’argent… De Thomas Gunzig, Ecrivain



J’ai toujours bien aimé les vaches. Des grosses bêtes avec des regards doux et tristes. J’ai toujours aimé, au détour d’une balade, croiser leurs grands yeux mouillés. Je crois que, parfois, je me reconnais un peu en elles, coincées derrière un barbelé, les papattes dans la boue et l’herbe humide, à regarder passer la vie sans rien y comprendre. A attendre une fin qui chaque jour est un peu plus proche.

Une vache, c’est incroyable comme ça se laisse faire : on lui dit de sortir et elle sort, on lui dit de rentrer et elle rentre, on lui dit de ne plus bouger et elle ne bouge plus et elle donne son lait, comme ça, sans faire d’histoires, sans rien connaître à l’économie, sans rien connaître à la Politique agricole commune, sans rien connaître à l’Europe et sans savoir que le désespoir de celui qui la trait, le poussera à le répandre par hectolitres sur le bitume d’une autoroute. Pourtant, il m’arrive souvent de penser qu’une vache, c’est vachement plus fort qu’un homme. Une vache, ça doit bien peser dans les 600-700 kilos, sans compter le lait et parfois, il m’arrive de me dire que si toutes les vaches du monde avaient soudain envie de manger de la viande, que si toutes les vaches du monde décidaient de ne plus partager, qu’elles se disaient que leur lait, c’est pour leur petit veau… Même dans les bureaux cossus et inaccessibles des commissaires européens, on aurait du souci à se faire.

Parfois, quand je vois les profs, je me dis que c’est un peu comme ces vaches que j’aime bien. Comme les vaches, ça vit dans l’inconfort de ces établissements scolaires qui se décomposent lentement, faute de moyens et surtout faute d’attention (j’ai connu des profs qui prenaient sur leur week-end pour repeindre leur classe à leurs frais). Comme les vaches, les profs c’est plutôt docile : ça rentre quand on leur dit de rentrer, ça sort quand on leur dit de sortir, ça se tient tranquille… Et puis ça donne… Pas du lait évidemment, mais du savoir… Chaque jour de chaque semaine de chaque année… Et comme le lait, ce savoir, tout doucement ça fabrique des petits adultes qui seront pompier, astronaute, acteur, musicien, vendeur de chaussettes ou bien encore ministre bien assis dans un bureau inaccessible, cossu et fraîchement repeint aux frais de la communauté.

Il m’arrive souvent de me dire que le jour où les profs en auront marre, on aura tous du souci à se faire.

Et si c’est le même jour que les vaches, nos enfants que nous aimons tant finiront maigres, déminéralisés, démoralisés et finalement assez crétins.

En un mot la fin du monde.

Grouchy a écrit:

Les profs, les vaches, l’argent…


.... les papattes dans la boue et l’herbe humide....

Moi perso, j'aurais dit qu'elles avaient les pattes dans autres choses

Quand,il y a fort longtemps,j'ai passer mon CAP de monteur en installation sanitaire.
J'ai fait des stages.
Lors de mon 1er stage,je suis passer pour un con.
La méthode apprise,avez 50ans de retard.

Quand on te donne une machine et que tu ne sais pas t'en servir ,alors que c'est le béaba du métier.
Pour se qui connaisse,la machine,était une cintreuse.
Moi,en cours,pour faire des coudes,je mettre un bouchons a un bout du tube.
Je le replisser de sable et il faller tasser,et mettre un 2eme bouchon.
Normal,autrement le sable couler^^.
La manip prenner 20Min.
Avec la cintreuse,5Min.

J'ai même pas eu envie de finir mon stage.
J'était dégouter.
3ans,pour en fait pratiquement rien.

La preuve,je suis même pas plombier.

Quel débat ! Il y a de quoi tourner en rond sur un tel sujet.
Il y a ceux qui sont bien dans le milieu scolaire et ceux qui ce font chier par manque d'intérêt. Dans les deux cas il faut bien choisir sa voie pour (si possible) ne pas perdre son temps et ce former pour l'avenir. Même si énormément de choses apprises ne nous servent à rien dans la vie de tout les jours si ce n'est que d'avoir un diplôme...

Citation :

Que vous aimiez votre métier, c'est parfait, mais moi je vous aime pas,

corr: Que vous aimiez votre métier, c'est parfait, mais moi je ne vous aime pas,

on voit

Citation :

Sur ce je ne vais pas m'étendre sur le sujet, j'en sors, je ne veux pas y retourner.

Non...l'école on en sort jamais.

Dans quelques années tu y emmèneras tes gosses...


Euh, pour info:

Citation :

Je te déteste Galac, attend que tu fasses une faute, je ne te raterai pas, faiS moi confiance.

Grouchy a écrit:

Non...l'école on en sort jamais.

Correction :
Non...l'école on n'en sort jamais.

Ben moi j'aimerais bien y retourner!!!

Pu.... que c'était bien!!


On était vachement tranquille quand même!

On glandouillait durant les cours, voir même on y allait pas pour rester à jouer au tarot avec les potes dans la cafet.
On faisait des soirées presque tous les we et les premiers jours de semaine on avait la tête dans le cul...
Y avait pleins de jolies filles partout...

Sincerement mise à part des périodes de stress du aux exams, si on compare à ce qu'on peut vivre dans le monde du boulot. Moi je trouve que c'était plutot sympa les études